C’est à l’initiative de la Ville du Havre que sont nés les Rendez-vous d’Arthur. L’objectif de ces temps musicaux est double :

– renforcer l’offre estivale à destination des Havrais mais également des nombreux touristes,

– s’associer avec solidarité à l’effort collectif en faveur des artistes durement touchés par la crise sanitaire.

Prêtez donc l’oreille à cette offre musicale diversifiée : jazz lyrique, baroque, chants, tango ou encore, ateliers participatifs. Passez d’époque en époque et d’un univers à l’autre chaque mercredi dans la salle panoramique du LH Port Center. L’entrée est libre et gratuite.

Voici le détail des prochains rendez-vous :

Mercredi 21 juillet : CREATION A CAPELLA AU COEUR DU PUBLIC COMPAGNIE « REPETE UN PEU POUR VOIR » : JE VOUS AIME !

Jeanne DAMBREVILLE ; Hélène GENDEK ; Aurélie ROUSSELET ; Laurie MARCHAND ; Jérémie BOUDSOCQ ; Pierre LHENRI (chant)

Portée par Jeanne DAMBREVILLE, la compagnie explore la mise en mouvement et en espace du chœur a capella. La recherche est avant tout axée sur la notion de collectif, de rapports entre individu(s) et groupe(s), pour enfin « faire chœur ». C’est ce besoin évident de rencontre entre les artistes professionnels et les spectateurs qui est à la source du spectacle immersif et participatif Je vous aime.

 

Mercredi 28 juillet : DUO GAUDRAY/GUILLAUME : Jean-Baptiste GAUDRAY (guitare) ; Sébastien GUILLAUME (violon)

La souplesse d’un violon, la finesse d’une guitare… A travers un répertoire aussi savoureux qu’éclectique (standards de jazz, bossa, compositions personnelles), Arthur vous fera découvrir deux talentueux jazzmen normands qui vous feront voyager et vous transporteront dans leur univers acoustique, rempli d’authenticité, d’inventivité, de grâce et de malice.

 

Mercredi 4 août : CARTE BLANCHE AUX « MUSICIENS DE SAINT-JULIEN »

Inspirés par les convictions de leur fondateur, François LAZAREVITCH, Les MUSICIENS DE SAINT-JULIEN évoluent en électrons libres sur les chemins du baroque en recoupant sources orales et écrites. Ils raniment des fonds musicaux endormis, mais pas uniquement, dans une approche érudite et intuitive, enracinée dans les pratiques populaires et passée au filtre d’une appropriation exigeante, virtuose et passionnée. Leurs affinités partagées avec musiciens et répertoires traditionnels fécondent leurs projets : même sens inventif des couleurs, même énergie jaillie du mouvement dansé, même sensibilité poétique. Tout au long de la semaine, ils le démontreront…

 

Mercredi 11 août : DUO JOGLAR : Margaux ZUBELDIA (voix, cornemuse, percussions, harpe), David ZUBELDIA (voix, flûtet tambour, cornemuse, citole, chifonie)

Issu des manuscrits des troubadours et des trouvères de la France médiévale des XIIème et XIIIème siècles, ce programme de chant est accompagné par un instrumentarium médiéval abondé par le « fond Brassy », instrumentarium conservé et valorisé par le Conservatoire HONEGGER. Les vers de Peire VIDAL, Guiraut RIQUIER, Adam DE LA HALLE et d’autres de ces poètes-compositeurs mettent à l’honneur l’Amour courtois et la femme, cachant parfois non-dits, critiques et messages politiques…

 

Mercredi 18 août : DUO LOPEZ-HERREMANS : Guillaume LOPEZ (chant, flûtes, cornemuse), Guus HERREMANS (accordéon diatonique, Stomp box, choeur)

Un toulousain et un flamand, rencontrés il y a une dizaine d’années et dont l’envie de jouer ensemble s’est forgée au fil des festivals dans lesquels ils se sont croisés. Deux approches sensibles et différentes, l’un s’inspire des musiques traditionnelles occitanes et méditerranéennes quand l’autre évolue auprès des musiciens folks européens les plus renommés. Création, envie de faire danser, mélange de cultures… Dans ce duo, ils partagent avec bonheur leur savoir-faire de musiciens de bals, mêlant leurs talents de compositeurs et d’interprètes pour le bonheur des danseurs.

 

Mercredi 25 août : Romain DIDIER : piano, chant

Le hasard n’y est pour rien. Entre un père, Pierre PETIT, compositeur, et une mère, Christiane CASTELLI, cantatrice à l’opéra de Paris, les risques étaient minimes de s’égarer sur d’autres voies. Mieux, son père ayant remporté en 1949 le prestigieux Prix de Rome, avec pour récompense de séjourner trois ans durant dans la célèbre villa Medicis, c’est dans la ville éternelle qu’est né Didier Petit, le 2 novembre de la même année. Quand viendra le moment de se lancer à son tour, le jeune homme inversera ses deux prénoms pour se créer un nom de scène. Et devenir Romain DIDIER.

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